la liberté des jeunes : plan dialectique
Sujet :
"Faut-il, à votre avis, accorder une grande liberté aux jeunes, ou au contraire doit-on la limiter?"
Il semble très remarquable que les jeunes constituent la couche sociale la plus active dans chaque société. Ainsi, la liberté des jeunes est un sujet très débattu partout dans le monde. Ceci dit, ce problème partage les opinions en deux castes : Certains disent qu'il faut accorder une grande liberté aux jeunes; d'autres soutiennent le contraire en pensant qu’il faut limiter leur liberté. Faut-il, donc octroyer aux jeunes d’aujourd’hui une marge de liberté intéressante ou bornée ?
Les partisans d’une liberté illimitée consolident leur thèse par bon nombre d’arguments. D’abord, toutes les religions, cultures et constitutions se mettent d’accord sur le fait que l’homme est né libre. D’où, un jeune dont sa liberté est contrôlée aurait une vie d’esclave. Ensuite, on demande souvent aux jeunes d’être épanouis et créatifs, cela ne serait possible que si le jeune se réjouit d’une autonomie et indépendance loin des yeux des adultes, comme le témoigne l’exemple des jeunes artistes et inventeurs. Enfin, Priver un enfant de sa liberté, ou la diminuer, c'est en faire une personne timide et craintive, à titre d’exemple Sidi Mohammed dans la boite à Merveilles.
A contrario, les personnes qui contribuent à limiter la liberté des jeunes défendent leur position par beaucoup de preuves : pour eux, les jeunes ne sont pas assez mûrs, d’où la nécessité de les protéger surtout qu’ils vivent actuellement entourés des dangers qui menacent leur santé physique et morale. Par exemple, une liberté anarchique peut conduire le jeune à s’adonner à la drogue, au tabagisme, à la prostitution…Aussi, chaque vie publique pose-t- elle des limites d’ordre moral, religieux et social que le jeune doit s’habituer à respecter. C’est le cas des lycéens d’aujourd’hui qui pensent avoir des notes gratuitement sans fournir aucun effort. Sans oublier que parfois, on procède à un mauvais usage de la liberté, et par conséquent, une grande liberté peut entrainer l’anarchie, le désordre politique ou la perte de l’autorité publique. Ainsi, Antigone a bravé la loi de son oncle Créon sauf car elle profitait d’une marge importante de liberté.
En ce qui me concerne, je serai tenté de dire que les jeunes d’aujourd’hui ont le droit de se réjouir d’une liberté conditionnée, car la liberté ouverte engendrait la négligence des devoirs scolaires, familiaux et sociaux. Chemin faisant, la liberté est une condition fondamentale pour que l’enfant ait un esprit ouvert et critique, capable de développer ses compétences intellectuelles et relationnelles. Moi, je trouve que si Sidi Mohammed n’avait pas une certaine liberté conditionnée ne serait peut être pas un enfant rêveur. Alors, L’adolescent doit avoir sa liberté mais relative pour se préparer progressivement à avoir sa liberté totale mais avec le concours de ses parents qui eux aussi doivent être conscients de l’étape complexe et difficile que traverse leur fils ou fille.
Bref, s’il est vrai que la liberté a plusieurs impacts positifs sur la personnalité de l’enfant, mais il est moins vrai qu’elle pourrait engendrer des conséquences graves et irréparables parfois sur lui-même et même sur toute la famille, telles l’addiction et la prostitution. Parait-il bien, donc, de lier la liberté des jeunes à leurs responsabilités ?