Sujet : «  dans le dernier jour d’un condamné, le friauche, est un exemple d’un condamné à mort, victime d’une société oublieuse et insouciante. Pensez-vous que la responsabilité des crimes doit être assumée par la société ou par le criminel tout seul ? »       

 

      Il va sans dire que chaque société est construite équitablement sur le droit et le devoir. Transgresser, donc, une loi sociale peut couter cher. Le sujet de la responsabilité des crimes commis par les citoyens, partage les opinions en deux castes : des gens pensent qu’avant de juger quelqu’un, il faut juger la société. D’autres, au contraire, soutiennent la position disant que chaque personne consciente est responsable de ses actes. Laquelle, donc, de ces deux points de vue, doit-on défendre ?

 

       De prime à bord, il parait très raisonnable de constater qu’on ne nait pas criminel, mais on le devient. Cette opinion est défendue par bon nombre d’arguments. D’abord, la société, par la force de la loi, est responsable de la sécurité physique et morale de ses citoyens, du coup, commettre un crime contre un citoyen signifie qu’elle n’a pas assumé sa responsabilité comme il faut. Ensuite, les constitutions de la bonne intégration des enfants dans la communauté doivent, elles aussi, accomplissent leur fonction efficacement. Par exemple, la famille, l’école, la rue…sont des endroits pour bien apprivoiser la nouvelle génération selon les lois établies par les parents. Enfin, la majorité des criminels sont des personnes misérables, analphabètes, illettrées, en chômage, désespérées… or, la société est obligée au nom du contrat social, de favoriser à chaque citoyen les conditions d’une vie saine, honorable et aisée. Le Friauche, dans le dernier jour d’un condamné témoigne d’une personne qui voudrait être honnête mais, une fois rejeté par la société, commençait à se venger contre elle en tuant ses citoyens.

 

   Pourtant, les personnes qui culpabilisent les criminels de leurs actes, soutiennent leur position par amplement de preuves. Pour eux, la loi, à priori, est faite pour protéger aussi bien le coupable que la victime, pour qu’on n’ait pas de l’anarchie et la vie barbare. Ainsi, chaque accusé, une fois médite à commettre une infraction, elle pense d’abord qu’elle sera seul et seulement seul face à la justice pour justifier son acte criminel. De plus, on ne doit pas accuser la société, dans laquelle les lois sont établies pour préserver la vie publique, par des actes individuels, des personnes qui refusent à s’acclimater avec le règlement collectif, à titre d’exemple, si la loi interdit la corruption , comment peut-on accuser les institutions, si les responsables qui sont censés défendre le droit public, contribuent à le détruire. Finalement, il est indéniable d’encoller à la société chaque acte individuel, la société est une invention humaine pour garantir premièrement le droit individuel. Certes, la société a une part dans chaque crime commis, mais cela n’empêche pas de dire que chaque citoyen, croyant en la vie civique, doit participer à protéger le droit de l’autre pour que son droit à lui, soit aussi bien respecté, en l’occurrence, la société est fondée sur l’égalité des chances de vie, de ce fait ,tuer une personne, c’est déséquilibrer toute la société, et pour rendre la contrebalance, la justice doit être faite.

 

      Pour conclure, on peut dire que l’être humain a toujours essayé de faire dominer la loi sociale pour lutter contre le crime. Mais, avec le temps, l’égoïsme, l’individualisme, l’insensibilité des citoyens, l’ont poussé à trouver des ruses pour se débarrasser de ses crimes en incriminant la société où il vit. Personnellement, je vois que ni la société, ni l’acteur des crimes ne doivent se détourner chacun,  de sa part de responsabilité, sinon on menace la vie ensemble. Alors, la loi est-elle appliquée sur tout le monde avec justice ?